
Les joueurs chinois sont contraints de programmer leurs vacances pour le Nouvel An chinois en fonction des destinations de jeu ne faisant pas l’objet des restrictions. En effet, après que la Chine a connu une énième vague de Covid-19, plusieurs pays ont bloqué l’accès sur leurs territoires aux ressortissants chinois. Malgré la récente embellie et la baisse des contaminations, plusieurs États maintiennent ces restrictions à l’endroit des voyageurs chinois. Cette situation attise la colère du gouvernement chinois qui dénonce des mesures qu’il a qualifiées de discriminatoires. Les autorités gouvernementales chinoises ont annoncé que le pays « prendrait des mesures réciproques » en cas d’entrées d’étrangers en Chine.
La réponse chinoise aux restrictions transfrontalières
Malgré les mesures incitatives prises par le gouvernement chinois pour encourager ses voisins à lever les restrictions d’entrer des voyageurs chinois sur leurs territoires, rien ou presque ne bouge. La Chine a par ailleurs déclassé le niveau alerte épidémie, en classant la COVID-19 comme maladie moins infectieuse et s’est ouverte vers les pays étrangers. Les médias chinois quant à eux n’ont cessé de marteler que le pic de contaminations était passé, mais très peu d’États osent lever les restrictions. Le Japon et la Corée du Sud, par exemple, maintiennent des restrictions d’entrée sur leurs territoires aux voyageurs provenant de la Chine.
Afin de résoudre cette situation, la Chine est passée à l’offensive. Tout comme ces États, la Chine envisage de restreindre à son tour l’accès à son territoire aux voyageurs en provenance des États qui maintiennent ces restrictions. C’est la raison des récentes suspensions de délivrance de visas que les ambassades de Chine au Japon et en Corée du Sud ont appliquées pour les touristes sud-coréens et japonais souhaitant visiter la Chine. Tentant de justifier cette décision, le ministère chinois des Affaires étrangères vient de tenir un point de presse où il signifiait aux États qui pratiquent encore ce type de réponse à la COVID qu’il est important pour ces États de fonder leurs décisions sur des faits scientifiques. Il a par ailleurs mentionné que de pareilles décisions, aussi lourdes en conséquence, ne devraient pas être discriminatoires et ne devraient pas affecter les voyages entre deux états.
Cette situation n’augure rien de bon pour les joueurs et parieurs chinois qui n’auront pas la possibilité de visiter les casinos sud-coréens et japonais pendant les prochaines vacances du Nouvel An chinois. À cet effet, d’autres destinations de jeu s’offrent aux parieurs chinois. En pole position se trouvent des juridictions moins strictes à l’instar de Macao et les Philippines.
Les destinations qui pourraient accueillir les Chinois
À la suite de ces mesures, Macao semble être la destination la mieux placée pour recevoir la vague de visiteurs chinois. Le petit État a vite fait d’éliminer toutes les restrictions de voyage concernant les voyageurs chinois depuis le 8 janvier. Ce présage se base principalement sur le fait que l’État de Macao présente une réglementation pas très rigoureuse en matière de jeux d’argent et de casino. De quoi faire du charme aux joueurs chinois.
Une autre destination pourrait aussi voir arriver les joueurs chinois : les Philippines. Comme Macao, l’archipel a éliminé toutes les exigences de test pour les voyageurs de Chine continentale, de Hong Kong et de Taïwan. Aussi, le président philippin Ferdinand Marcos Jr. a déclaré que le gouvernement n’imposerait pas de restrictions de voyage aux voyageurs chinois. Une situation idéale pour les parieurs chinois, car ce pays présente une législation jugée pas très stricte.
Singapour et le Vietnam ont levé, eux aussi, les restrictions frontalières liées à la COVID afin de faciliter la reprise et l’accélération de vols vers la Chine continentale à l’approche du Nouvel An chinois. En revanche, la Malaisie envisage plutôt d’installer des zones d’arrivée séparées pour les voyageurs en provenance de Chine. Le pays a aussi prévu des tests antigéniques rapides et une quarantaine pour les individus suspects présentant des signes probables d’infection.
Si ces nations ont très vite réagi positivement aux mesures nouvellement prises par Pékin, il n’en demeure pas moins que d’autres persistent et jugent insuffisantes ces mesures. À ceux-là, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois rétorque que c’est la politique zéro COVID de la Chine qui l’a permis d’être la première puissance économique aujourd’hui. Il va jusqu’à rajouter que plusieurs provinces et villes chinoises ont déjà traversé le pic de contaminations et que la situation ne pouvait que s’améliorer.
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